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La p'tite histoire de Nadou et Jéjé
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2 juillet 2014

NUITS DE FOURVIERE - PIXIES ! Entre mecs ;)

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PIXIES

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The Pastels

Le fulgurant retour des extraterrestres de l’indie-rock américain : rencontre du troisième type garantie dans le Grand théâtre. À la fin des années 80, ceux qui ont entendu pour la première fois la musique des Pixies ont dû se pincer pour le croire. De quelle dimension venait ce télescopage insolite de fiel punk et de miel pop, de sauvagerie électrique et de sophistication mélodique, de braillements dingos et d’échappées fulgurantes vers le rêve ? Traînant dans leur  sillage des poussières de surf music et de newwave, les chansons de Black Francis et les siens faisaient figure d’ovnis dans le ciel du rock américain. Préfigurant les éclats soniques de Nirvana – l’imagination galopante, les références arty (science-fiction, surréalisme) et l’humour noir en plus –, elles auraient pu assurer aux Pixies un aller direct pour le succès mondial. C’est peut-être leur singularité vraie, associée à leurs dégaines pas sexy pour un sou d’Américains moyens, qui a retardé leur avènement. Mais le temps, qui récompense toujours les inspirés de cette espèce, a fini par réparer cette anomalie. Accompli depuis un an au son de concerts explosifs, d’un répertoire qui n’a pas pris une ridule et d’une salve de titres inédits, le retour des Pixies au tout premier plan est une formidable nouvelle pour tous les amateurs de rock déviant. Vénérés par Sonic Youth, My Bloody Valentine ou… les Pixies, les Écossais de The Pastels, actifs depuis trente ans, n’ont de vétérans que le statut : leur indie-pop ne connaît pas la rouille, à l’image de leur récent Slow Summits, qui a la beauté nacrée d’une soirée d’été.

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